

Le chagrin d'amour aussi est doux...
Dans le jeune XVIIIème siècle italianophile, deux compositeurs majeurs, Georg Friedrich HAENDEL et Antonio CALDARA, s’entichent du même texte, « Dolce è pur d’amor l’affanno » – Le chagrin d’amour aussi est doux. Signé probablement par Paolo Rolli qui l’a lui-même inlassablement remanié jusqu’à une édition londonienne en 1727, le poème aboutit à un serment de fidélité de Dori à Alcino, chez Caldara, en 1715. Il ne conserve qu’une strophe commune avec Haendel qui, en 1706, offrait alors une variante à la fois plus implacable et plus érotique...
Deux cantates pleines d’un feu galant, pour contralto et basse continue, entourées d’autres beautés des mêmes maîtres, en contrepoint de l’amour, de la tyrannie de la jalousie… ou finalement de la tranquillité du célibat !
Distribution
1 chanteuse mezzo
2 luths/théorbes
1 basse d'archet
1 clavecin